Warning: session_start() [function.session-start]: Cannot send session cookie - headers already sent by (output started at /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/configuration.php:1) in /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/libraries/joomla/session/session.php on line 423

Warning: session_start() [function.session-start]: Cannot send session cache limiter - headers already sent (output started at /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/configuration.php:1) in /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/libraries/joomla/session/session.php on line 423

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/configuration.php:1) in /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/libraries/joomla/session/session.php on line 426
Bilan itinéraire/planning
<<  Août 2012  >>
 Lu  Ma  Me  Je  Ve  Sa  Di 
    1  2  3  4  5
  6  7  8  9101112
13141516171819
  

Bilan itinéraire/planning

Nous écartons d’abord la modification d’itinéraire intervenue pour des raisons de sécurité en raison des incidents au Kirghizstan ; elle nous a privé de ce pays dont nous attendions beaucoup, mais elle était sans doute incontournable.

 

On nous a demandé si 3 mois c’est assez long pour faire ce périple. La réponse est normande : oui et non ! Oui puisque nous l’avons fait, non parce que ce ne sera jamais assez long pour tout voir ; mais il faut être pragmatique : un mois de plus, c’est 1/3 de coût en plus ; alors …

On peut sans doute dire que c’est un minimum. On peut sans doute améliorer en faisant quelques sacrifices sur les visites les plus proches de France : il faut sans doute couper le détour par St Petersburg, ce qui doit déjà gagner presqu’une semaine reportable ailleurs, mais si nous avons bien compris, il y a un problème avec le visa chinois qui n’est accordé que pour 20 jours.

Sur le rythme de vie, il faut bien dire que nous avons parfois souffert (mais un voyage comme celui-ci, ça se mérite !). Le plus gros reproche qu’on puisse faire à l’organisation (Raid des Baroudeurs/PRO), c’est d’avoir sous-estimé les différences qu’il peut y avoir en rythme et style de conduite, et surtout style de vie entre les 2CV et les camping-cars, voire d’avoir conçu tout ça sans bien se demander ce que c’est qu’un camping-car ; on peut aussi reprocher à la FFCC d’avoir apparemment signé sans garder un œil d’expert sur ce qui était conçu. Mais bon, c’est fait … et on s’en est sortis, plutôt bien en ce qui nous concerne, même si nous savons que tout le monde n’est hélas pas dans notre cas.

Un camping-car, c’est lourd, c’est encombrant, c’est conduit par des vieux qui le plus souvent ne sont pas des mécaniciens auto (même s’ils sont ou devraient être des bricoleurs confirmés).

Des camping-caristes, ça vit dans sa boite à roulettes, ça a besoin d’horizontalité et de calme pour dormir et récupérer, ça a besoin de faire le plein d’eau et de nourriture (oui, de fuel aussi), le vide d’eaux usées et de cassettes WC, accessoirement d’être raccordés au réseau électrique. Des camping-caristes qui se lancent dans un truc comme ça, il y en a certains qui ont besoin régulièrement (le plus près possible de chaque soir) d’une connexion Internet.

Un camping-car, c’est plein de trucs plus ou  moins sophistiqués et dans un voyage comme ça, il y a plein de petits soucis nécessitant des interventions (prévention/réparation) plus ou moins lourdes et urgentes ; les occupants ont donc besoin de temps (+-1h) chaque jour pour gérer ça ; parce que certes il y a la maintenance de l’organisation, mais il faut être lucide : les techniciens qui accompagnent ne sont pas indéfiniment disponibles et doivent se consacrer aux tâches les plus lourdes ; les voyageurs doivent prendre le temps de faire face à la « bobologie » technique.

Donc les étapes de 12h, non ; on ne devrait jamais dépasser 8h et tous les 3 jours avoir plus, c'est-à-dire une arrivée vers 15-16h maxi, laissant du temps pour courses, bricolage, internet etc …

Bien sûr il y a des aléas non maîtrisables (frontières ou gros chantiers par exemple) et chacun doit savoir qu’il peut arriver qu’on se frotte aux limites du raisonnable, la question étant « jusqu’où peut-on le faire ? » ; les différents groupes ont d’ailleurs apporté des réponses bien différentes qui ont toutes leurs inconvénients : aller au bout et prendre les risques d’une conduite de nuit en état de fatigue, raccourcir et bivouaquer de façon improvisée avec les risques de sécurité que ça comporte et l’inconvénient de reporter les km sur un lendemain peut-être déjà chargé. Il n’y a pas de bonne solution, sauf de prévoir des km limités au minimum en journée frontière ; mais ça veut dire aussi que si ça se passe bien, on aura ½ journée « perdue » dans un trou sans intérêt …

Une autre chose nous a également frappé : c’est le temps perdu pour entrer et sortir des villes où nous avons passé la nuit. Nos lecteurs ne s’imaginent snas doute pas la taille des nombreuses villes étape ; nous avons séjourné dans un nombre considérable de très grandes ville (> 1 Million) ; leurs accès sont le pus souvent déjà pénibles à qui connaît, en raison de la saturation des voies presque tout le temps, rançon du développement rapide. A Xi’an je crois on immatricule plus de 800 véhicules supplémentaires PAR JOUR, soit près de 300 000 par an. Pour qui ne connaît pas, et en plus ne sait pas lire les panneaux (cyrillique, arabe, chinois), c’est impossible, donc avant d’entrer, on se regroupe et on finit en convoi. Ces convois (16 camping-cars plus 2 4x4) coûtent un temps fou, car il faut attendre ceux qui sont bloqués au feu, ils sont nerveusement usants et mauvais pour les relations entre les membres du groupe. C’est pourquoi nous pensons que lorsque aucune visite de la ville n’est prévue, il est bien préférable d’aller coucher ailleurs, une plus petite ville, un bivouac …

 

On reparlera de tout ça dans une fiche bilan sur « pour une nouvelle édition ».