Les Voyages
Description
20-06-2010
350 km
Décalage : +4h
Nous sommes bien arrivés à Kongrad. ENFIN ! ! ! ! Dure journée de 16h !
Le passage à la frontière a été super rapide ! 4h30 !!!!!!! Au secours !
La route est difficile et pénible, le bitume est défoncé, la piste ressemble à une tole ondulée... on a mis 11h pour 420km... j'ose pas faire la moyenne...
Mais bon pas de casse sauf le petit racket à la douane qui devient habituel...
On a grand besoin de "dodo" !
@Tres vite !
AnneGil (by Denis)
les details
Départ 6h30 en convoi ; frayeurs au départ, la sortie de ville est totalement défoncée, il faut parfois s’arrêter totalement pour aborder un trou énorme « finement » ; au bout de 3 km franchis en 30 mn, on trouve une piste roulante et au bout de qq km, on prendrait presque goût à voler à plus de 60 au dessus de la tôle ondulée, à accélérer encore quand ça vibre trop ; c’est juste nerveusement épuisant pour des débutants comme nous, Gil passe du temps à secouer ses mains et ses jambes crispées.
11h arrivée frontière ; la frontière est en chantier ; de beaux bâtiments seront finis … un jour ; en attendant, ce n’est que poussière, ornières, trous, bosses pas trop de soleil (36° quand même) et du vent qui le rend supportable, mais recouvre tout de poussière, envahit les yeux, la bouche … les douaniers sont un peu plus sympa, mais il faudra quand même donner une bouteille pour boucler le tout en 4h30, dans une relative décontraction grâce à nos guides Ouzbeks très sympas venus avec leurs copines ou épouses !
14h on quitte la frontière tout contents, sur une route correcte ; à 15h arrêt dans une ferme où on ajuste le plein grâce à des jerrycans stockés par les propriétaires à la demande de nos guides qui sont passés là en venant à la frontière la nuit passée ; ils ont même prévu les devises, une pleine sacoche de billets ; qui prend son pourcentage au passage ? tout le monde sans doute un peu, mais ça nous arrange bien !
La route se poursuit longtemps de bonne qualité, on roule à 80-90, puis se dégrade au bout de 150 km, il en reste encore 200, que nous finirons encore à l’agonie à 23h. Il y avait dans cette longue longue étape un caractère déprimant affirmé : le paysage est tellement uniforme, totalement plat, qq herbes, des poteaux électriques, des traces de gazoduc enterré sans doute, rien à l’horizon, jamais, pendant des heures, … qu’on a l’impression d’être immobiles sur un tapis roulant dans un décor fixe et qu’on n’arrivera jamais nulle part …
"Get the Flash Player"
"to see this gallery."
|
EventList powered by schlu.net
Commentaires
Bisous venteux ce soir
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.