Warning: session_start() [function.session-start]: Cannot send session cookie - headers already sent by (output started at /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/configuration.php:1) in /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/libraries/joomla/session/session.php on line 423

Warning: session_start() [function.session-start]: Cannot send session cache limiter - headers already sent (output started at /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/configuration.php:1) in /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/libraries/joomla/session/session.php on line 423

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/configuration.php:1) in /mnt/110/sdb/2/4/annegil.crouzevialle/libraries/joomla/session/session.php on line 426
Les Voyages - ERDENE-SAINSHAND
<<  Août 2012  >>
 Lu  Ma  Me  Je  Ve  Sa  Di 
    1  2  3  4  5
  6  7  8  9101112
13141516171819
  

Les Voyages

Description

29-07-2010

 

 


ERDENE - SAINSHAND

250 km

Décalage : +6h

 


Programme

Route (piste) pour Sainshand chef lieu de l’Aïmag de Dornogobi ; cette région est très connue pour ses ressources naturelles, pétrole, or, cuivre et uranium.

News

Nous nous trouvons actuellement dans le désert de Gobi à 8 km de Sainshand. Content d'arriver car la route fut longue, mais bizarrement, pas en km mais en durée avec près de 10h pour faire 210 km ! ! !

Le bon côté des choses c'est que le temps était couvert, et qu'on a eu un peu de pluie. Il faisait donc moins chaud et il y avait beaucoup moins de poussière et ça ça fait du bien !

Le côté face c'est qu'on a "planté" 2 fois le camion dans le sable... Résultat, un pot d'échappement mort... Il sera réparé ce soir.

Notre fuite d'eau recommence à faire des siennes !

Pourtant, on a un moral d'acier, et on repart demain avec le même menu en espérant que le pot tienne !

Bises,

AnneGil (by Denis)

Détails :

 

Alors hier on vous a quittés avant la frontière ; inutile de vous dire donc que ce fut une journée dure. Déjà, le lever à 5h30 plus ou moins pour rien, ne nous avait pas aidés. La grosse chaleur dans l’attente fut pénible à supporter. Le caractère très tatillon des douaniers chinois aussi : malgré tout, nous étions, et particulièrement ces dames, d’une humeur enjouée dans les 35° de la salle « climatisée » de contrôle des passeports et les papotages allaient bon train … mais elles ses sont faites réprimander et refouler dans la salle d’attente (40°).
Enfin au bout de 4h, nous avons réussi à obtenir le petit coup de tampon nous autorisant à sortir, pas de fouille véhicule, on glisse 50m plus loin au contrôle Mongol ; et là, divine surprise, d’une part des guides charmantes, mais surtout des formalités ultra-light expédiées pour tout le groupe en moins d’une heure, ouahou !

On avance jusqu’au village, on attend qq minutes des petits arrangements d’organisation et nos guides nous font signe de les suivre … en plein désert, sur des chemins … peu engageants ; mais moins d’1/2h plus tard, nous arrivons à un campement de yourtes dans le coucher du soleil, le calme et un temps qui commence à être moins chaud grâce au vent. Une de nos guides nous fait une mini-présentation de la Mongolie dans la yourte principale, le temps qu’on nous serve le verre d’accueil, qui ressemble plus à un lance flamme qu’à un geste d’amitié, 55° ont dit certains, à boire cul sec évidemment ; nous sommes vite de retour « chez nous », car demain il y a plus de 200 km de piste, départ 6h pour profiter des heures pas trop chaudes.

Voilà pour hier ; très agréable nuit. Ce matin, dur dur de se lever à 5h encore ! mais nous voilà partis à 6h10 sur un terrain … délicat ; les trous succèdent aux bosses, la tôle ondulée se développe avec grâce et nous nous installons dans l’enfer du camping-car vibrant ; je ne sais pas si ça « rendra » dans le son de la vidéo, mais c’est quelque chose ! Enfin, c’est le Désert de Gobi, ça se mérite, et on savait ça depuis le début.

Mais il faut conduire là-dessus : le chauffeur a les yeux rivés sur la bande qui va de 2 à 25m devant, le copilote essaie de voir plus loin ce que font les autres devant, si ça roule ou si ça freine, de façon a anticiper. Car il y a 200 km à faire et donc on cherche malgré tout à aller le plus vite possible et il est aussi parfois plus confortable d’aller plus vite. Mais ça brasse, ça freine, ça repart, ça saute, j’ai mal partout (Gil), je dois faire des efforts pour me décontracter bras, mains, cuisses, cou, car tout a tendance à se tétaniser. Le (la) copilote crie (ah bon, vous la connaissez ?) ; dans ces jours là Anne ne conduit pas, et de toute façon, je ne risque pas de m’endormir. C’est quand même très spécial, dur, mais aussi assez grisant …

Heureusement, le temps s’est couvert et la température est agréable (27) toute la journée ; en milieu de matinée, on ne le croit pas, il pleut ! Pas beaucoup, mais assez pour coller la poussière au sol, ce qui nous aide bien, car, selon le vent, on est obligés de se suivre de loin pour éviter le nuage.

Toutes les 1h30 environ, on s’arrête pour reconstituer le convoi, car des écarts se creusent, tous les véhicules ne se comportent pas pareil, tous les conducteurs non plus. Nous sommes généralement dans le milieu …

A un moment, nous partons vers un passage de toute évidence mou (le Gobi est plutôt pierreux ou au moins ferme, pas de dune ici) ; j’ai beau essayer de garder la vitesse, je suis « bas », je frotte dessous et me plante ; aussitôt, JP qui me suit passe à ma droite, me dépasse, puis recule, on gratte un peu le sable devant mes roues, on amarre la sangle, et sa traction AR aidant, en 15 mn, on est sortis, sablés jusqu’aux yeux, le sable légèrement mouillé nous colle à la peau avec la rigueur d’une contractuelle.

Et 3 h plus tard, rebelote ; enfin je ne suis pas le seul …

Je ne raconte pas les 10, 15 fois où on a tapé dans un trou, parfois suivi d’un autre et pensé en ressortir en plusieurs morceaux, mais non, ça tient … Paraît qu’à un moment mes deux roues AR étaient en l’air … Du sport.

En fin d’aprem, nous passons à Sainshand, en sortant du village, dans une rue à peu près goudronnée, il y a vraiment un bruit curieux … le pot d’échappement traîne, lamentablement par terre ; on décroche et ramasse le morceau et on repart, presque arrivés paraît-il ; effectivement 7 ou 8 km plus loin, les guides partent à gauche sur une mini colline et s’arrêtent, on couche là, plein champ.

On fête ça d’un apéro collectif, mais nous ne faisons qu’y passer, car il faut s’atteler aux soucis du jour et notre Thierry est déjà au boulot ; grâce à son ingéniosité, le morceau de pot est retourné, incisé, remmanché sur le silencieux, bridé avec un collier, fixé au fil de fer et, comme il dit, ça fait presque beau.

Ouf, dodo. Demain départ 7h, même menu.

 
"Get the Flash Player" "to see this gallery."

Commentaires  

 
0 #1 Denis Crouzevialle 09-08-2010 15:10
Je pense qu'on va pouvoir vous inscrire pour le Paris Dakar Camion de l'année prochaine ! vous êtes bons là ! :-) (dsl je ratrappe mon retard de lecture...)
Citer
 

Ajouter un Commentaire

Merci d'avance de laisser un commentaire lisible (en bon français) et non anonyme (qu'on puisse vous reconnaître un minimum)