Les Voyages
Description
30-07-2010
SAINSHAND - CHOIR (pas d'item wikipedia)
227 km
Décalage : +6h
Programme
Piste et route vers le nord/ouest en approchant la ville d’Ulaanbaatar, la capitale, qui abrite plus d’1 million d’habitants
News
Toujours dans le désert de Gobi, toujours 10h pour faire 215 km.
1257 m d'altitude.
Lattitude 46°25.277N (sur la même lattitude que Château Garnier 86 !!!)
Longitude 108°21.622E
Il fait 17°C à 18h, le temps est gris et parsemé de mini-averse.
Bilan du jour :
- Trappe de frigo perdue
- Roue de secours envolée (on s'en est meme pas aperçu, ce sont les suivants qui nous l'ont récupérée)
- Toujours la fuite d'eau
- Un bruit que je n'entends pas (NDLR : Gil évidemment !)
Mais le reste est... AU POIL ! et on a retrouvé le goudron !
Alors demain, direction Oulan B. par l'asphalte. Vacances, shopping, heu non, bricolage et internet espéré !
Alors on espère à demain
AnneGil (by Denis)
Les détails :
Quelle jolie nuit là dans le désert !
Mais 7h, déjà on repart ! La piste est devenue rose, comme gravillonée. Il faut croire que nos organisateurs ont été boucher tous les trous, une espèce d’autoroute à 5 voies (je sais pas si j’aurai le temps de vous mettre des photos), voies qui se croisent ou se suivent au gré du terrain. Les équipages s’élancent chacun cherchant la meilleure piste, on diriat les diligences dans les western. La piste est douce et on s’envole en qq mn vers 50 puis 60 km/h, alors qu’hier, on n’atteignait le 40 qu’exceptionnellement, paraît même que certains sont allés jusqu’à 80 … Au bout des 2 premières heures, à la première pause, on a parcouru plus de 70 km ! sauf que Gil constate qu’il a perdu la grille basse du frigo, par laquelle la poussière s’est engouffrée dans tout le camion derrière la cabine. Un souvenir de nous dans le désert ! Le moral est au plus haut malgré cet incident, mais cela ne dure pas, nous retombons bientôt plus dûrement encore dans les trous, les ornières, la tôle ondulée prononcée (encore une journée à traire la tôle ?), avec des passages pierreux tranchants qui menacent les pneus.
Vers 11h, nous arrivons dans un village, plein d’essence, plein d’eau (payant) à la pompe publique, petits achats à l’épicerie sympa, mais auparavant, l’un des voyageurs nous demande si nous n’aurions pas perdu notre roue de secours ; ah oui, la roue qu’on a mis sur le toit, il fallait bien qu’elle souffre de tout ça … mais non, elle est toujours là, ouf, mais … horreur, la roue ‘standard’, bien bridée sous le plancher dans son berceau en acier, n’y est plus … par quel processus a-t-elle réussi à sortir alors que le berceau est toujours intact et fermé ??? un mystère que nous ne connaîtrons jamais, pas de ralenti … pourtant c’est bien elle … et par quelle miracle s’est elle posée sous les yeux des copains qui suivaient au lieu d’aller folâtrer à quelques mètres ??? enfin, une aventure pas trop grave de plus, pourvu que ça dure !
Après déjeuner, on repart dans le même type de terrain, mais les écarts se creusent, à cause de la poussière entre autres ; et soudain, un village, une route à droite, une à gauche … hésitation, Anne qui a l’œil plus loin que Gil fixé sur les trous en approche, préconise droite, on y va et peu après nous apercevons une poussière au loin avec un rectangle clair qui veut dire camping-car, on pousse un peu et on recolle. Tout le monde n’aura pas cette chance ou ce flair et la pause suivante sera longue pour recoller tous les morceaux perdus. Tensions, énervements, phrases chocs jailliront quelques minutes avant que la nécessité nous fasse repartir. La température est tombée à 21°, nous sommes agréablement surpris après les 41° de la frontière, d’autant que ce temps est promesse de bonne nuit de récupération.
Question paysage, le Gobi est très divers ; en allant vers le Nord, la végétation devient un peu plus dense, puis à nouveau rare et on recommence ; le sol est quelquefois très rose, puis s’estompe sur le beige presque jaune avant de s’éclaircir en une poudre blanche, à moins qu’il ne vire au sombre et mettant à jour des pierres dures et coupantes. La poussière est énorme est s’infiltre partout. Risquer de perdre le précédent et donc la trace, ou manger sa poussière est un choix délicat permanent à ajuster en fonction du vent. Le relief est peu important, mais marqué par des ondulations longues dont chaque sommet laisse percevoir une vue sur des immensités à couper le souffle (et aussi la trace ‘fumeuse’ et rassurante de ceux qui sont devant).
18h30 après un dernier regroupement, nous voyons avec stupéfaction les guides bifurquer sur une route asphaltée ; quelques minutes avant encore, un passage de sable s'était annoncé avec un trou énorme ; pas possible de ralentir sinon on se plante ; un choc d'enfer et on s'est envolés ; pour la première fois je crois, je (Gil) me suis dit 'cette fois c'est foutu, on casse' et on est retombés, avec rebonds et puis on a roulé ... la brave bête de G270 a encore tenu cette fois ! Nous traversons Choir puis nous engageons en plein ‘champ’ (il n’y a pas de culture) où le bivouac s’installe ; nous le savons, nous avons vaincu le Gobi et c’est une ROUTE qui nous conduira demain à Oulan-Bator
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Commentaires
La famille crouzevialle enfin reunie vous embrasse bien fort.
Nous devorons une pizza après que je sois allé chercher amelia et les enfants à barcelone.
On dort ce soir chez hélène, il fait doux, les vacances commencent vraiment bien !!!!
Bisous à vous 2
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